mercredi 31 décembre 2008

Bilan des vacances

Cette courte semaine de vacances dans le massif de la Chartreuse a été bien profitable. Malgré une jolie chute sur le coccyx lors du deuxième jour, je me suis bien dépensé sur les pistes de fond de St Hugues, à côté de St Pierre de Chartreuse.

Ma chère belle-maman nous a emmenés dès le premier jour effectuer une sortie de fond de 15 km vers le col de Porte; l'occasion était belle pour tester le keymaze 500 dans d'autre conditions. On s'aperçoit ainsi qu'à 35 km/h sur les skis de fond, les impressions de vitesse et d'insécurité sont déjà bien marquées. D'autre part, le GPS se débrouille très bien dans les terrains couverts (reliefs escarpés et sous-bois), les traces obtenues sont toujours aussi précises.

Cette année j'ai bien senti les bienfaits de l'entrainement cycliste sur la capacité d'endurance. Ma VO2max plus elevée (58 ml/min/kg) m'a permis d'être beaucoup mois essouflé dans les pentes et ma récupération s'est beaucoup améliorée.

Au niveau musculaire, pratiquant le fond 'classique', on sent un gros travail des quadriceps (surtout sur la partie supérieure en comparaison du vélo), certainement dû aux contraintes en descente. De même les triceps travaillent lors du travail avec les batons.

Au final, 2 journées de fond et une jolie randonnée en raquette qui, cumulées avec ma sortie d'entrainement de samedi dernier m'ont réservé une bien mauvaise surprise lors de la sortie dominicale... (cf post suivant)

vendredi 19 décembre 2008

Travail en salle et ski de fond

En cette période de l'année, les sorties du week-end sont souvent compromises : verglas, pluie et manque de disponibilité avec les fêtes. J'insiste donc un peu plus en salle de musculation pour travailler la puissance et ne pas perdre le 'geste technique du pédalage'.

J'enchaîne donc les séries de travail à la presse, en commençant par 15 flexions à 70 kg pour finir à des séries de 10 à 130 kg. Puis commence le travail sur la machine à quadriceps à 35 kg. Généralement, j'essaie aussi de placer un exercice de 50 mn en force ou endurance sur ergocycle lors de la même scéance. Suivant les conseils avisés d'Alain, cela devrait me permettre de
travailler mes lacunes en force et reprendre plus facilement la saison 2009.

Demain nous partons une petite semaine skier en Chartreuse. Voici une bonne occasion d'évaluer mes progrès en endurance depuis ma reprise du cyclisme. Je pense d'autre part que les sorties de fond feront un très bon entrainement complémentaire pendant cette période hivernale.

Joyeuses fêtes de noël à tous, en famille ou entre amis !

dimanche 7 décembre 2008

Sortie avec le Decathlon Geonaute KeyMaze 500

Après avoir reçu mon cadeau de noël en avance (et je ne suis pas le seul, j'en connais un autre avec de belles ksyrium ES !), j'ai profité de la sortie du dimanche matin pour tester sur le terrain l'enregistrement de tracé avec cette montre GPS. Même si l'objet est volumineux, il sait se faire oublier lors d'une pratique sportive. Pour l'heure, je n'ai pas encore testé la fonction de guidage par points intermédiaires. Le but est simplement de pouvoir visualiser une sortie sur des routes 'inhabituelles' afin d'étoffer ma liste de parcours et les faire partager.

Première constatation : j'ai conservé la fréquence de prise de mesures par défaut, soit 1 par seconde. Après la sortie de ce matin, soit 93 kms en 3:24, cela représente environ 10 000 pts, c.a.d un fichier GPX de 1.5 Mo.

Ces valeurs étant trop importantes pour les outils WEB, j'ai utilisé le logiciel GPSBabel afin de réduire le nombre de points (par fusion de points trop rapprochés et suppression des points colinéaires). Au final, on peut facilement diviser par 10 la tailles des données et conserver un tracé très largement utilisable.

Seconde constation, la vitesse instantanée stockée dans le fichier GPX et exportée par le keymaze semble erronée. Elle est multipliée par 10 et en km/h (alors que le GPX devrait la stocker en m/s). J'ai écrit un petit programme java qui corrige cette erreur.

Bref, l'utilisation de cette montre est un vrai bonheur pour le cycliste non effrayé par l'informatique. Je ferais peut-être un compte rendu plus détaillée pour l'utilisation cycliste, mais elle vaut largement ses 150€ (comparativement à des produits 2 à 3 fois plus chers).

Bravo Decath'.

Place au parcours :


Comme d'habitude, il est aussi disponible à cette adresse, plus facile à manipuler.

Chiffres clé :

- température : 3°
- distance : 93.2 km
- moyenne : 27.3 km/h
- indice d'effort polar : 580

En bonus, comme promis à Laurent, la carte avec la colorisation selon les vitesses. A cette fin, j'ai créé un petit programme croisant les données d'altimétrie et de vitesse du Polar (plus précises) avec les données GPS du KeyMaze :


samedi 29 novembre 2008

Sortie solo

Ne pouvant pas aller rouler dimanche matin, j'ai fais une sortie ce matin seul, empruntant un parcours très similaire à la première sortie que j'ai réalisée avec le BSDHC.


Je me suis donc dirigé vers Villemurlin, St Florent, Lion en Sullias, Sully et retour à Donnery.
Au final 98 kilomètres à 29.3 de moyenne, des chiffres identiques à ceux réalisés avec le club. Par contre, l'indicateur d'effort Polar n'a rien a voir : 799 contre 631, soit 27% d'effort supplémentaire pour aboutir au même résultat. L'économie d'effort en roulant dans la roue d'un autre cycliste est en effet de l'ordre de 25%. La différence s'explique aussi par le vent modéré, de face sur les 55 premiers kilomètres, et la température plus basse (4° de moyenne, contre 13°)

Une différence notable est aussi la distribution de la fréquence cardiaque, beaucoup plus haute et régulière lors de l'exercice en solitaire :

dimanche 23 novembre 2008

Sortie dans le froid


Ce matin, sortie en Sologne avec zero degré au thermomètre au départ. Par chance, la pluie n'est tombée que cet après-midi.

95 kms à 30 de moyenne avec un petit crochet dans le Cher, du coté de Brinon sur Sauldre.

Détail intéressant, le graphique de dénivelé du Polar montre une différence de presque 40 mètres entre le départ et l'arrivée, alors qu'il s'agit d'une boucle. Cela s'explique par la brusque chute de la pression atmosphérique en fin de matinée, engendrant la pluie et les quelques rafales de vent actuelles.

samedi 22 novembre 2008

Parcours de l'étape du tour 2009

Suite aux indications données dans le magazine Le Cycle, je me suis attelé à reproduire le parcours officieux de l'étape du tour 2009.

Tous ceux partis en reconnaissance de l'étape s'accordent à dire qu'elle est particulièrement difficile. Au programme, départ de Montélimart, une succession de cols donnant au profil l'aspect d'une rampe menant jusqu'au col de Notre-Dame des abeilles, une très longue descente rapide de 20 kms jusqu'a Bédoin avant d'attaquer le fameux géant chauve :





Le challenge s'annonce difficile et juge de la préparation qui, pour ma part, a déjà commencé !

Grâce à openrunner, le parcours est visualisable sous Google Earth en 3D, ou bien exploitable avec les GPS acceptant les fichiers GPX.

dimanche 16 novembre 2008

J'ai signé

Cela va faire bientôt 2 ans que j'ai repris sérieusement le vélo. Au début pour me remettre en forme, à présent pour progresser et pendre du plaisir en me fixant différents objectifs. J'avais en tête de rejoindre un club pour rencontrer d'autre personnes partageant les mêmes plaisirs, apprendre, progresser, recevoir des conseils ou bien aussi en partager.

Ne voulant pas faire de courses, j'hésitais à m'orienter vers la FFC qui à la réputation d'être axée 'compétitions' pour plutôt me diriger vers l'UFOLEP, à mon esprit moins contraignante.

Après avoir fait la rencontre d'Alain, Philippe, Luis, notre célèbre 'Jacky' et toute la bande des 'clubiens' j'ai finalement accepté de rejoindre le club de Bou St Denis de l'hotel, affilié à la FFC. L'esprit qui y règnent me convient parfaitement et j'apprécie leurs efforts pour encadrer les jeunes de la région.

J'ai donc opté pour une licence FFC Pass Cyclopostive qui n'est pas trop honéreuse, me permet d'avoir une assurance minimale sur route (cyclo ou entrainement) et facilite un peu la démarche d'inscription aux cyclos.

On a traversé la Loire...

Première sortie avec le groupe au nord de Loire. Nous avons suivi un circuit que je connais mais en sens inverse. Au programme, départ de Jargeau, Faye, Vitry, Seichebrieres, Nibelle, Chambon, Sully la Chapelle, Trainou, Donnery, retour à Jargeau.

Les jambes étaient un peu lourdes ce matin... certainement une conséquence de la soirée très arrosée d'hier soir, de la raclette et nuit écourtée ! (Le passage dans Trainou a laissé quelques traces cet après midi).

Un petit total de 84 kms sous 10°c et un ciel un peu couvert mais qui nous a epargné la pluie. Merci à tous les 'clubiens' pour ce bon moment et rendez-vous samedi soir pour l'assemblée du club.

jeudi 13 novembre 2008

Hommage aux Croisés

Aujourd'hui je ne parlerai pas de cyclisme. Je profite de la sortie de la dernière extension d'un jeu au centre de toutes les polémiques pour rendre hommage à la guilde qui m'a fait passé quelques longues nuits derriere l'écran de PC il y a quelques temps.

En 2005, je faisais parti des quelques privilégiés à effectuer le beta-test d'un jeu qui fera couler beaucoup d'encre par la suite : 'world of wracraft'. En février 2005, j'avais une petite expérience des jeux online, aussi appelés MMORPG (jeu multi joueur en ligne). Après quelques jours (une trentaine si ma mémoire est bonne), j'ai rejoins un groupe de joueurs qui me semblait assez mûre, composé de joueurs dont la moyenne d'âge devait se situer à un peu moins de 30 ans, afin de progresser dans le jeu.

On le sait maintenant, ce type de jeu est très addictif. Une 'guilde' de joueurs motivée pour avancer dans ce monde virtuel force chaque participant à donner le meilleur de soi-même. J'ai participé à cette avancée en m'impliquant presque 200 jours dans cette communauté. L'évolution élitiste du jeu, la lassitude, la famille, les amis et le cyclisme m'ont amené à stopper cette activité qui monopolisait trop de temps. Je ne regrette cependant pas cette expérience qui m'aura conduit à cottoyer des personnes très interessantes, impliquées dans leur passion et pas aussi 'introverties' que ce qu'on peut lire dans les divers articles polémiques.

Je suis quelqu'un de passionné. Avant le vélo, il y a eu WoW. Et ces deux passions ne sont pas aussi éloignées qu'elles semblent l'être. Aussi addictives l'une que l'autre, elles demandent de la rigeur, de l'organisation et de la perseverence pour arriver à un résultat.

'Pixs' rend hommage à la guilde des Croisés (alias CRX sur Illidan), qui lui a permis de vivre de bons moments pendant quelques milliers d'heures, à sa femme et ses amis qui ont su supporter les contraintes liées à ce genre de plaisir.

Merci plus particulièrement a Dabee, Pro, Kuchi (kansho), Kooka, Benbis, Munky, Preto (passe ton bac !), Zepo, Watacatch et j'en oublie...

Et à tous ceux qui craignent pour la santé mentale de leurs enfants ou leurs conjoints sur ce jeu : "Ce n'est pas la pire des addictions. Entourez les d'amour et tentez de comprendre leur monde".

Le site de mon ancienne guilde : Les Croisés

Pixs-CRX

dimanche 9 novembre 2008

Just cycling in the rain

La sortie du dimanche matin annulée, nous l'avons reportée à l'après-midi.

13h30 au point de rendez-vous, nous sommes quatre courageux à tenter une sortie sous un ciel menaçant.

Et la pluie ne se fit pas attendre trop longtemps. Après 1H de route et une discussion très intéressante sur le construction d'éolienne (j'y reviendrai) , nous nous prenons les premières gouttes. Elle ne nous quitterons plus jusqu'à notre retour sur Jargeau.


En résumé, une sortie sympathique en petit comité, à bon rythme avec comme invitées surprises la pluie et la buée derrière les lunettes.
Pour la première fois en 2 mois, je sens les bienfaits de la musculation dans la préparation. Je peux plus facilement emmener du braquet et lancer des sprints sur le 50x13.

Chiffres clés de la sortie :
  • 74.1 kms (62.22 en groupe)
  • 29.3 km/h de moyenne (29.8 en groupe)
  • effort Polar : 439

mardi 4 novembre 2008

VSprint 2.0

Suite au commentaire de 'Lolo', j'ai téléchargé la version d'évaluation du logiciel de suivi d'entrainement VSprint. La nouvelle mouture, en version 2.0, apporte quelques fonctionnalités manquant à la suite logicielle de polar.
J'ai donc importé avec succès les données de la sortie de dimanche matin à partir du fichier polar .HRM du CS600.

Première constatation, un certain nombre de paramètres ne sont pas insérés automatiquement dans la fiche d'exercice alors qu'ils sont présents dans le fichier : dépense calorique, température et zones cardiaques.

Cependant, une fois l'intégration terminée dans la base d'exercice de VSprint, on peut visualiser les courbes habituelles (vitesse, cardiaque, pente,...) ainsi que des diagrammes de répartition pour l'analyse statistique :

Les données calculées sont parfaitement fidèles à celle de Pro Trainer. Par contre, j'ai pu voir un diagramme auquel je ne m'attendais pas du tout. Alors que je ne possède ni capteur de cadence, ni capteur de puissance, VSprint est capable de fournir l'évolution et la répartition de la puissance fournie. Je suppose qu'il s'agit d'une évaluation en fonction de la pente, l'accélération et la fréquence cardiaque.
La puissance moyenne évaluée sur la sortie est de 203 watts, ce qui semble crédible. Par contre, je ne sais que penser du pic de puissance à 839 watts vraisemblablement établie dans la montée de Chérupeaux.

Le graphe de répartition de la pente est plus lisible que la courbe d'évolution. Cette vue synthétique est à mon gout un gros avantage par rapport à pro trainer dans sa partie 'reporting'.
La vue des statistiques peut aussi basculer en mode 'pics', plus représentative de la tenue de l'effort.

Je terminerai ici mon premier rapport sur VSprint. Je n'ai utilisé la version d'évaluation que l'espace d'un petit quart d'heure mais la première impression est positive. La partie analyse du logiciel semble plus complète que celle du polar, avec en autre, un module de gestion de la charge de travail.

J'ai pu rencontrer quelques bugs concernant la gestion des zooms sur les courbes et l'intégration de certaines données des fichiers HRM du CS600. Cependant, je pense fortement acquérir prochainement une licence.

Plus d'infos sur le site de VSprint et merci à 'Lolo' pour l'info.

dimanche 2 novembre 2008

Sortie dominicale

Encore une belle sortie en groupe ce matin, avec un passage en sologne et un petit crochet par Lamotte-Beuvron. Un final, une centaine de kilomètres à 29.7 de moyenne avec quelques passages face au vent.

samedi 1 novembre 2008

Fin de saison, 6000 kms et nouveaux objectifs !

La neige a déjà fait son incursion dans le Loiret et annonce la fin de saison. Les résultats sont à la hauteur de mes espérances. 6040 kms atteint dimanche dernier, lors de la sortie dominicale de 100 bornes. J'ai bouclé ma première cyclo avec un classement convenable, gravi mon premier col, atteint le kilométrage que je m'étais fixé.

Le passage à l'heure d"hivers annonce le glas des sorties en semaine. Je m'attarde donc en salle de musculation environ 2 fois par semaine pour la préparation hivernale.

Les objectifs principaux pour l'année 2009 sont donc :

- la Hutchinson en avril

et ... des vacances dans la Drôme fin juillet pour participer à une certaine cyclo côtoyant un certain géant de provence.

Pour finir, un petit souvenir de la montée du Galibier :

dimanche 12 octobre 2008

Sortie en groupe

Suite à l'invitation d'Alain, et à une coupure involontaire de 2 semaines, j'ai rejoint le groupe de cyclo du club de St Denis de l'hôtel ce dimanche matin. Au programme, un circuit qui ressemble beaucoup à celui que j'emprunte pour mes entrainements en Sologne, avec cependant un petit détour par St Florent et Lion en Sullias permettant de longer la Loire jusqu'au magnifique château de Sully sur Loire :


La sortie a été assez intense avec des passages a ~45 km/h et des sprints à la pancarte (particulièrement celui de Jargeau avec un joli sprint a 50 km/h). J'ai fais la rencontre de cyclistes bien sympathiques qui partagent la même passion.

Malheureusement, je constate que la forme a un peu baissé depuis le chti bike. Comme on
peut le voir sur le graphe Polar, j'ai souvent du me mettre dans le rouge :

Effort Polar : 631 (à comparer aux 160 du vélotaff)
Distance : 90 kms (101 kms avec l'A/R donnery<->jargeau)
Moyenne : 29.3 km/h (29.8 total)

Cette scéance m'a permi de me sentir plus a l'aise en peloton, de passer les relais et aussi
de decouvrir de nouvelles routes magnifiques.

mardi 30 septembre 2008

J'ai trouvé un Coach !

Parmi les bonnes résolutions de la rentrée, j'ai décidé de me mettre à la musculation. Mon objectif est de faire du renforcement pendant l'hiver, dans l'espoir de gagner en puissance et être prêt pour la Hutchinson 2009.
Hier soir, j'ai donc réalisé ma deuxième séance (a peine remis des courbatures de mercredi dernier) où j'ai pu être encadré par un pratiquant de choix : Alain.
Egalement cycliste, il roule plus de 10000 kms par an et participe régulièrement à l'étape du tour. Il m'a initié aux différents appareils dédiés aux jambes (quadriceps, mollets, etc...) et abdos. Nous aurons aussi certainement l'occasion de rouler ensemble avec ses partenaires de Bou (commune à proximité de chez moi).

La motivation est là ! Esperons que les resulats suivront....

mardi 23 septembre 2008

Velotaff du matin



Voici les courbes de mon trajet typique du matin. Distant d'un peu moins de 30 km, je le pratique entre 1 et 2 fois par semaine, à jeun, en empruntant principalement la levée de la Loire. Ce matin, je ne me suis pas fié aux zones cardiaques, roulant 'au feeling...'.

Pour les connaisseurs, cet exercice représente un indice d'effort Polar de 154 et environ 750 Kcal.

samedi 20 septembre 2008

Sortie en forêt d'Orleans

Après avoir gouté ensemble à la Sologne, Aurélie et moi avons programmé une petite sortie coté nord, en limite de forêt d'Orléans. Il fait encore assez frais ce matin (9°). Nous nous habillons donc chaudement et partons en milieu de matinée :


En fin de parcours, il est presque midi et la température a énormément monté. Nous voici maintenant sous 24° avec nos vetement d'hivers. Aurélie progresse et passe la barre des 40 kms de distance, finissant moins fatiguée et améliorant sa moyenne.

Courbes du Polar :

mardi 16 septembre 2008

SportsTracker, un remplacant à Polar Pro Trainer ?

Étant cycliste mais aussi informaticien, c'est en étudiant le kit de développement de Polar que je suis tombé sur une petite application qui a retenu mon attention.

Adepte du Java depuis 1997, j'ai été séduit par le logiciel SportsTracker qui permet d'organiser les fichiers issus des produits Polar (entre autre) et de les visualiser à la manière de Polar Pro Trainer. Du point de vue logiciel, SportsTracker se rapproche des outils que j'ai l'habitude de développer : client Swing, bibliotheque SwingX, scripting groovy, graphiques via JFreeChart.

J'ai donc essayé, via la version déployable via Java WebStart, d'intégrer le fichier HRM de la sortie de dimanche matin :

vue calendrier

résumé d'exercice

courbes de l'exercice (FC, vitesse, altitude)

L'exploitation des fichiers HRTM provenant du CS600 semble poser problèmes pour certains parametres de l'exercice (vitesse moyenne erronée par exemple). Le fichier de hier matin n'a même pas pu etre intégré... Cependant les sources du logiciel étant disponibles, il n'est pas difficile de modifier le script groovy responsable de l'importation des fichiers.

Au final, le logiciel est moins complet que Pro Trainer. Il ne permet pas de communiquer avec le compteur, offre moins de paramètres d'exploitation des exercices et ne permet pas de programmer des exercices à télécharger. Il offre cependant un petit module de statistiques et l'avantage d'etre gratuit. Il peut être utile avec certains ordinateur sur lesquels Pro Trainer pose de sérieux problèmes d'utilisation (rafraichissement intempestifs de la fenêtre...)

dimanche 14 septembre 2008

Première sortie en couple

Ce dimanche matin est assez frais pour la saison (15° au départ) mais nous trouvons le courage pour partir tout de même faire quelques bornes avec nos 2 vélos de routes. Aurélie ayant hérité de mon bon vieux Polar CS200, je vais pouvoir profiter de cette sortie pour étrenner le CS600 flambant neuf ! Au programme une quarantaine de bornes en passant en sologne.

Bilan : la selle de madame est maintenant convenablement réglée, elle semble bien épuisée après ses 37 kms réalisés à ~18 de moyenne. Elle a encore beaucoup de chemin à parcourir mais la motivation semble là !

Tracé de la sortie :


J'en profite aussi pour comparer le profil altimétrique calculé par GPSVisualizer avec celui
enregistré par le polar CS600 :
diag 1 : www.gpsvisualizer.com

diag 2. Polar pro trainer


Le polar semble plus précis et propose l'immense avantage d'afficher en temps réel la pente pendant la sortie avec une précision et réactivité assez plaisante.

mercredi 10 septembre 2008

Ma femme a craqué....

... pour ce superbe Giant SCR 3W !



Nous en discutions depuis quelques temps et nous avons profité d'une liquidation totale des stocks dans un grand magasin de vélos pour dénicher ce vélo femme en taille XS (pile poil ce qu'il fallait pour son petit mètre 56 de haut). Maintenant nous avons tout ce qu'il faut pour faire de belles sorties sportives sur les bords de Loire, en foret d'Orléans ou en Sologne.

Pour un peu plus de 500€, ce modèle a de quoi séduire : équipé shimano sora/tiagra, cadre aluminium, fourche carbone, selle & cintre adaptés à la morphologie féminine. Les roues semblent un peu en retrait, avec un peu trop de souplesse latérale. Les freins TEKTRO manquent aussi un peu de mordant. Ce vélo devrait très largement suffire à l'initiation au cyclosport et permet de bonnes évolutions.

Quelques photos supplémentaires ici.

A bientôt pour le compte rendu de la première sortie.

mercredi 3 septembre 2008

Le Galibier... enfin !

Mardi 2 septembre.

Cela fait aujourd’hui 3 jours que nous somme arrivés à Valloire (1428m), dans les Alpes, aux pied du Galibier. Jusqu’à présent, nous avons profité de nos premières journées de vacances annuelles pour mener quelques randonnées pédestre autour du village. Hier, nous avons marché environ 3 heures en partant de Poingt Ravier (1644m), faisant étape aux Solèdes (1888m), pour un dénivelé d’environ 600m+. La météo annonce un début de semaine à l’ensoleillement mitigé, une belle journée le mardi, et un ciel se couvrant progressivement sur la fin de semaine.

J’inscris donc mon 2ème objectif annuel à la date de ce jour : la fameuse montée du col du Galibier.

Le samedi après-midi, arrivé au terme de notre voyage jusqu’à Valloire, nous avions déjà pu évaluer la difficulté des cols alpins en montant le col de télégraphe en voiture. Le régime moteur du scenic ainsi que sa température exceptionnellement élévée n’auguraient rien de bon concernant les difficultés à venir. Il faut dire que le relief n’a évidemment rien à voir avec les monts des Flandres, les montées du Morvan, ou bien encore la fabuleuse et unique ‘montée du père Blot’ de Vienne-en-val !

9H30. Le réveil vient de nous réveiller déjà à trois reprisés. Je décide de ne pas partir trop tôt, l’objectif étant simplement d’effectuer la montée et descente du col avant de déjeuner.
C’est avec joie et soulagement que je constate que le ciel est dégagé et que le soleil caresse déjà d’une lumière vive les parois abruptes des montagnes encerclant le village. Une fois le café, le pain au chocolat et les tartines beurrées à la confiture de myrtille avalées, je consulte une dernière fois la carte IGN pour évaluer les principales difficultés. Finalement, le mieux est de ne pas y penser et de se laisser guider par la route. Au moins cette fois ci le parcours sera court et facile à suivre : pas besoin de m’arrêter tous les 10 kms comme dans le Morvan pour consulter ma carte.

J’enfile ma combinaison, glisse quelques tubes énergétiques dans mes poches ainsi qu’une de ces excellentes barres au nougat. Ayant oublié mon coupe-vent à la maison, j’ajoute un sous vêtement thermique, les manchettes. Aurélie me retrouvera en haut du col pour me fournir un imperméable. Je récupère le Time qui doit m’en vouloir un peu d’être resté ces quelques jours à l’ombre, avec tous ces nombreux cols à proximité. « Désolé mon vieux, le raid alpin sera pour une autre fois. Peut-être avec Vincent, mon ami et compagnon de route, si l’année prochaine se montre plus propice à un bon entraînement. »

Avec un air de déjà-vu, à peine la cale droite enclenchée dans le pédale, je m’aperçois avoir une fois de plus oublié une pièce d’équipement. Cette fois ce sont les gants. « Damned ! » Au même moment je vois un cyclo, chevauchant lui aussi un Time, monter devant moi la longue rampe quittant Valloire direction Plan Lachat. Quelques minutes plus tard, enfin équipé de mes gants, je m’élance à mon tour vers une des plus grandes légendes du tour de France. C’est parti !

Sans être particulièrement difficile, la sortie de Valloire est tout de même surprenante. Je débute la montée au niveau du panneau annonçant les 17 kms de montée, avec une pente débutant entre 5 et 7%. Je décide de commencer prudemment en choisissant le 34x19. Aurélie ne perd pas de temps pour me dépasser en voiture, m’envoyant en baiser d’encouragement. Je pense que je la retrouverai avant le sommet. Le cardio m’indique 85%. Le but est bien entendu de ne pas se mettre dans le rouge trop rapidement et de rester impérativement sous les 95%, mon seuil se situant actuellement autour des 90%. Les 2 premiers kilomètres se montent tranquillement, entre 15 et 17 km/h. Je ne tarde pas à apercevoir le « cyclo au Time » peu après les Verneys. Je devine que ce n’est pas, contrairement à moi, son premier col, et décide d’emprunter son allure. Je reste donc quelques mètres derrière sa roue, juste assez près pour rentrer dans le cadre du premier cliché que réalise Aurélie, cachée sur le bord de la route.

Les sensations sont toujours bonnes. Le contraire serait alarmant. En partant depuis Valloire et ne réalisant ‘que’ la montée du Galibier, j’ai choisi une des options les plus faciles. Nombre de cyclosportifs partent du bas de la vallée de la Maurienne, empruntant le col du télégraphe pour arriver à Valloire. La succession des deux cols constitue une des plus difficiles ascensions de la région. Cependant, l’objectif n’est pas de revenir exténué à l’appartement, hypothéquant de ce fait la suite de nos randonnées et autres sorties en couple.

Arrivé à « La Ravine », environ 5 kms après le départ, mon collègue en Time décide de s’arrêter. Je continue seul l’aventure, ne pouvant m’empêcher de relancer un peu l’allure et faire monter un peu le cœur. Cette portion n’est pas vraiment difficile. Aux dires des nombreux articles, blog ou autres post sur les forums de Velo101, je suis conscient que les véritables difficultés commencent après Plan Lachat. Par contre, j’avoue avoir beaucoup de mal à évaluer les épreuves qui m’attendent. La montée du col n’est certes pas facile, mais la longueur de la montée ainsi que la pente flirtant avec les 5 et 7% permettent de gérer son effort beaucoup plus facilement que ce que j’ai pu expérimenter par exemple dans le Morvan avec la montée de Plainefas. Ceci-ci dit, je n’ai pas à ce moment du parcours 80 kms dans les jambes…


Au niveau des « Etroits », des travaux de voirie m’obligent à effectuer mon premier arrêt. Attendant patiemment le basculement du feu, j’en profite pour m’hydrater un peu et profiter des paysages alentours. Le massif est vraiment impressionnant. Avec ce ciel parfaitement dégagé, le soleil dessine les ombres de chaque roche surplombant la route.

J’aperçois enfin au loin les quelques habitations de Plan Lachat. Beaucoup de véhicules sont garés au niveau du parking. Nous aussi, si le temps le permet, tacherons d’effectuer la randonnée des trois lacs débutant à cet endroit. Pour l’heure, le scenic est garé à mon attention, Aurélie se cachant à nouveau derrière l’objectif du Nikon pour immortaliser ce moment. Cette fois, je m’arrête pour partager les premières impressions et avaler un tube énergétique avant la véritable montée. Je tourne la tête pour porter mon regard sur les premiers lacets de la montée. Je crois deviner quelques cyclos qui avancent, tels des fourmis multicolores, le long de la paroi abrupte. D’ici le dénivelé ne triche pas et je me surprends à demander comment des vélos peuvent rivaliser avec des véhicules motorisés dans de telles conditions !

Afin de me rassurer, je consulte mon compteur qui m’indique moins de 10 kms de montée. « Je peux le faire ! Ce n’est pas une course ! Prends ton temps et gère ton effort ! ». Ces quelques pensées me portent lorsque je m’élance à l’assaut du premier lacet sur le 34x25.

Pour l’instant, la montée se passe bien. Le cardio passe de 58 à 90% en quelques dizaines de mètres. Je tente de calmer mon rythme cardiaque en forçant une allure avoisinant les 12 kms/h. Mais cela ne suffit pas. Une fois les 3 épingles passées, mon cœur est déjà à 95% et le souffle est court. Je tente de passer sous la barre des 10 km/h mais les jambes ne sont pas habituées à une cadence aussi basse. Je passe un cyclo qui reprend sa route dans la ligne droite devançant « Le Gros Crêt ». Avec sa soixantaine d’années, il monte le col sur le 39 et force le respect. Je le salue à sa hauteur puis emprunte un long virage aveugle pour entrevoir devant moi une autre scène étonnante. Deux randonneurs en VTC montent le col avec sacs à dos, sacoches et autres bagages en zigzaguant sur la route. J’avais presque honte d’affronter le Galibier avec mes 62 kg et les quelques 8.5 kg de ma machine. Je les rejoins et les salue avec respect. Nous sommes à 4 kilomètres du sommet, et c’est le souffle court, le cœur battant la chamade, que je m’arrête quelques instants pour récupérer.

Au détour d’un long lacet, je devine au loin Aurélie, avec son pull rose, assise sur des rochers. Elle m’attend au niveau des Granges du Galibier. Sa présence me motive et je gravis avec entrain les derniers mètres qui nous séparent. Je suis essoufflé, mais une fois de plus le cœur redescend très rapidement. Ma petite femme m’indique qu’ici on peut acheter du bon fromage de montagne (dont du Beaufort). Je lui laisse le soin de nous ramener quelques uns de meilleurs morceaux. Nous regardons ensemble les quelques lacets dernière nous. La vue est superbe et je ne peux m’empêcher de chercher du regard les quelques cyclos que j’ai dépassés, en vain… 12.8 km/h de moyenne. Pas si mal pour un premier col. Mais le plus dur est encore à venir, juste après le passage devant le tunnel du Galibier.

C’est au niveau des derniers lacets annonçant le tunnel qu’une pancarte indiquait la présence de griffephotos. Il s’agit d’une pratique assez courante lors de l’ascension de cols (mont Ventoux, entre autre). Un photographe immortalise sur le vif votre ‘exploit’ et vous fournit une carte avec l’adresse internet de son studio ainsi que la référence des clichés. Je me prête au jeu et me lève sur les pédales face à l’objectif. Aurélie, qui m’attendait non loin du photographe, m’envoie les derniers encouragement qui m’accompagneront jusqu’au sommet.

Je tourne la tête sur ma droite, histoire d’observer le tunnel du Galibier. Seul point de passage du col assez large pour accueillir des véhicules entre 1886 et 1976, un autre itinéraire est maintenant empruntable par les cyclos via quelques lacets impitoyables. Je prends donc le virage sur la gauche, accueilli par un bitume en excellent état.

La pente donne le tournis et j’emprunte ici les pourcentages les plus élevés de l’ascension. Il me reste encore 1km avant d’être enfin au somment. Les jambes sont lourdes et j’ose à peine regarder le bord de la route pour mesurer la difficulté de la pente. Une voiture avale ces dernières centaines de mètres, le moteur poussant un dernier hurlement de douleur avant de disparaître derrière la paroi rocheuse du dernier lacet. Je passe à mon tour ce dernier virage, avec enfin en ligne de mire le sommet ou sont déjà attroupé de multiples touristes et quelques cyclos. A la vue de ma moitié, je relance sur les 100 derniers mètres, enfin près du but.

C’est avec le souffle coupé par l’effort et l’altitude (2642 m) que je dépose le vélo sur une barrière en bois, en haut du col, avant de pouvoir enfin embrasser celle qui m’a encouragé le long de l’ascension. Nous trouvons au sommet quelques motards, voitures de touristes, mais aussi deux cyclos très fiers, eux aussi, de leur ascension. Un fils, de 15 ans environs, et son père en VTT. Le jeune garçon a réussi l’ascension sur un vélo junior, triple plateau, avec le maillot de la Time Megève sur les épaules. Chapeau à tous les deux pour avoir relevé le défi.

Verdict du polar : 1 heure 24 minutes depuis Valloire. Soit 12.21 km/h pour venir à bout des 17.1 km du col. Je ne sais pas trop comment je me place face à la moyenne des cyclos mais je ne partais de toute manière pas pour faire un chrono. Après quelques photos, j’ai déjà bien récupéré et dois déjà me lancer dans une autre aventure inconnue : la descente de col.

Mon ami Vincent prendrait ici bien du plaisir : vitesse, trajectoire, freinage… Pour ma part, je décide de descendre prudemment, quitte à devoir changer de patins de freins une fois revenu ‘à s’baraque’. J’ai cru lire dans un dossier que les campa centaur étaient d’excellents freins. Je vais donc saisir cette opportunité pour les tester.

La route défile sous mes pieds et les rayons des mes Zonda commencent à siffler dans le vent. Je dois avouer que la descente est assez grisante. Sur ma gauche, j’aperçois d’autre cyclistes qui peinent dans la montée, me rappelant les durs moments que j’ai vécus quelques minutes plus tôt. Je les encourage d’un petit signe de tête et relance avant le prochain virage. Cependant, je tente de ne pas dépasser les 60 km/h. La route n’est pas fermée, ni sécurisée. Certes le revêtement est de bonne qualité mais j’ai encore du mal à apprécier la distance de freinage sur de tels pourcentages.

L’arrivée à Plan Lachat annonce la fin des mes crispations, et je peux enfin lâcher les watts sur la route dorénavant beaucoup moins sinueuses mais aussi moins pentue.

Je traverse les travaux, le pont de La Rivine pour aboutir à cette rampe en sortie de Valloire, ici très roulante et rapide. Un dernier petit sprint ‘pour le fun’ et me voici déjà arrivé à destination. La descente a été très rapide et n’a pas suffit pour faire sensiblement remonter la moyenne. 18 km/h pour 34 kms. Cela faisait bien longtemps que je n’avais autant peiné pour réaliser cette distance !


Ca y est ! Objectif atteint ! J’avais choisi le Galibier comme premier col… Quel luxe ! Je ne sais pas si je remonterai sur le vélo pendant notre séjour mais je suis déjà très fier et heureux d’être venu a bout ce col mythique. Au terme de ce périple, j’ai une pensée pour mes parents qui m’ont fait découvrir le vélo, mes amis qui partagent cette passion (sur la selle ou bien au bureau), mon beau père que je fais souffrir le week-end sur les cols du val de Loire ( !) et bien entendue ma femme, qui me supporte et m’encourage dans cette folie.

vendredi 29 août 2008

C'est les vacances !

A l'heure où une masse de français se prépare à rentrer chez eux et effectuer leur rentrée, nous terminons les préparatif de notre départ en haute montagne. A nous les joies des promenades en altitude, soirées sous les étoiles et autres dépaysement savoyards.

Bien entendu, j'emmène le Time avec nous, à Valloire, au pied du galibier (après moultes negociations animées avec madame...)

Si nous avons acces à un point d'acces Wifi, je tacherai de poster quelques news entre un col et un plongeon dans la piscine !

lundi 25 août 2008

De retour du ch'nord

Et voilà, l'objectif principal de l'année est accompli. Pour ma première expérience de cyclosportive j'avais choisi de revenir "a s'baraque" et de participer à la Laurent Desbiens du ch'ti bike tour : 160 km à travers les monts des flandres (Mont noir, de boescheppe, des cats, Cassel), 1600 m de de dénivellé annoncés.

Sans rentrer dans les détails, je dois dire que le niveau était assez élevé pour moi. Ca change bien des randos cyclistes auxquelles j'ai pu participer. Le départ fut très rapide (les 20 premiers km à 35 de moyenne) et j'ai pu accrocher un bon groupe jusqu'à Merckghem. A partir du km 80, le calvaire commence ou je fais 20 bornes seul avant de retrouver un groupe qui me lache peu avant le 3eme passage dans Cassel (km 110). Je fais un petit arret au 3eme ravitaillement (Mont des cats, 2eme passage au km 130) et accroche deux coureurs apres la dernière montée du mont noir pour finir la course a 29.86 de moyenne (30.7 au compteur). Je boucle le parcours en 5h13 minutes, classé 339 sur 480 inscrits, 410 classés.

Je suis assez satisfait du résultat quand je vois le niveau des premiers, finissant à plus de 38 de moyenne et montant Cassel sur le grand plateau (!) au 3eme passage.

Ci dessous l'enregistrement du Polar : en rouge la courbe cardiaque (en % du max) et en vert la vitesse instanée tous les 4 kms.


Le Morvan et les monts m'ont donné l'eau à la bouche. La semaine prochaine nous partons pour Valloire. Rendez-vous avec le télégraphe et le Galibier pour mon bapteme cycliste en haute montagne !...

mercredi 20 août 2008

Parcours du Ch'ti bike tour 2008 (Laurent Desbiens)

Avec l'aide d'Olivier Decherf, du forum velo101 , j'ai tenté de reproduire le parcours de la course à partir de la feuille de route.


Et voila la courbe de dénivelé :


Il ne s'agit que d'une retranscription. Je ne suis pas sur du tracé concernant le 2eme passage au mont noir (km 135), la traversée de Ploegsteert (juste avant l'arrivée) ainsi que la sortie de Merckeghem.

Le tracé est disponible via OpenRunner aux formats GPX (gps garmin) et KML (google earth).

En bonus, une ébauche de montage réalisée sous photoshop avec un fond de carte scannée. Les couleurs du parcours correspondent à l'altitude :


Il ne me reste plus qu'à saluer tous les courageux qui vont parcourir les 168 kms sous ciel moins couvert que celui prévu par météo france. Rendez-vous samedi matin, je serai avec mon Time Edge First, ma combinaison rouge Briko et le dossard 171.

mardi 19 août 2008

Compte rendu de la sortie en Morvan

6H30, le réveil nous sort d'un sommeil de plomb. Le GPS nous avait indiqué un peu plus de 2 heures pour rallier Donnery à Corbigny, dans la Nièvres. Nous tacherons d'arriver à destination avant 10h00.

Pendant qu'Aurélie finit de préparer notre pique-nique, j'enfile le cuissard, le maillot, et remplit le sac à dos avec les dernières affaires indispensables (lunettes, gants, bandana). Je me prépare deux bidons de boisson isotonique, glisse quelques gels énergétiques dans les poches. Je décide de laisser le coupe-vent de coté, la météo annonçant un temps plutôt clément. Il me reste encore à fixer le porte vélo sur l'attelage et nous pouvons décoller.

8h00. Nous sommes prêts. Ma puce démarre le GPS et nous laissons la garde de la maison à notre chat de défense adoré. A peine avons-nous fait 500 mètres que je constate l'absence de ma ceinture cardio dans la voiture. Demi tour ! 5 minutes plus tard, nous partons pour de bon.

La route est assez calme pour un week-end du 15 aout. Juste quelques engins de travaux nous ralentissent avant Briare. Le paysage se transforme au fur et à mesure de notre progression. Le val de Loire laisse peu à peu place à un décors vallonné. Les monts se dessinant au loin laissent présager une excellente sortie cycliste.

10h30. Arrivée à Corbigny. Le village semble un peu plus grand que ce que j'avais pu imaginer. Ici, un samedi matin, le bourg est en effervescence. Nous trouvons une place tranquille pour garer le voiture dans le champ aux foires. Juste le temps de descendre mon Time de la plateforme, d'enfiler le reste de la combinaison, embrasser ma chère épouse et je suis parti tranquillement à la recherche de la D958.



Au centre de cette commune de 1700 habitants, les voitures se garent en double file, les portières s'ouvrent sans crier gare. J'ai hâte de trouver les petites routes 'tranquilles' de la Jeff. Malheureusement, mon pauvre sens de l'orientation fait déjà des siennes et je tourne en rond pour trouver la direction de Pazy. Après 5 kms de visite improvisée chez les Corbigeois, je trouve enfin la D958 et enclenche le 50x15. 15 jours avant le déroulement de la cyclosportive, le parcours n'est logiquement pas marqué. Je vais tacher de suivre le tracé que j'ai patiemment réalisé les jours précédents.

La première montée, vers Pazy, me rappelle que je ne suis plus dans le Loiret et que je vais devoir m'habituer aux longs faux plats omniprésents sur ce parcours. Je monte donc au train, sur le 50x21. Ca tire un peu dans les cuisses... des questions me passent par l'esprit : "ne vais-je pas devoir trop jongler entre le 50 et le 34 ?" "N'aurais-je pas du remettre le 38 ? Bah, au moins je devrais passer partout, surtout à Plainefas...". A la sortie de Pazy, je dois déjà m'arrêter pour examiner la carte... Suivre 'Mouches'... bien au moins ce nom la ne sera pas difficile à retenir !
Cette partie de la sortie est bien sympathique, avec de petites montées en sous-bois où l'on sent la fraicheur de l'étang de vaux à proximité. J'espère que le soleil de 13h00 ne sera pas trop mordant à l'approche d'Ouroux en Morant.

Je recroise la D958 et dois m'arrêter à nouveau pour examiner mon tracé. Je profite pour examiner le compteur : 29 km/h; pas si mal étant donné mon piètre démarrage à Corbigny. Je devrais quand même lever un peu le pied car je suis en terrain inconnu. J'ai lu quelques mises en garde sur les deux grosses difficultés de la Jeff avec des passages de plus de 2kms à ~7% de moyenne. Ce n'est pas encore le Ventoux mais je ne sais pas encore comment les jambes vont répondre à ces sollicitations inhabituelles.

A l'approche de Niault, je rencontre les premiers lacets du circuit. Ceux-ci sont encore timides mais je passe sur le 34 pour ne pas trop entamer les réserves. Au centre du hameau, je consulte à nouveau la carte. Je dois emprunter la D11, directions Blismes. De mémoire, je crois que la route commence peu à peu à monter avant cette commune. Je monte sur le 34x17. Les jambes tournent toujours bien. C'est au début de cette montée qu'Aurélie m'appelle sur le portable pour m'indiquer qu'elle m'attend tranquillement au lac de Pannecière, dans un virage, sous le soleil. Je l'informe de ma position et évaluons ensemble l'heure de mon arrivé au barrage. La descente de Blismes est assez courte mais me permet de me familiariser avec les trajectoires. Ça me plait assez, même si je redoute toujours autant les gravillons.

Un dernier passage à près de 6% me surprend juste avant d'apercevoir le lac, je le passe en force et dans les premières douleurs : au bout de 50 kms, le corps commence à ressentir les premiers effets du relief. Je réalise que les 160 kilomètres de la Jean Francois Bernard ne sont pas encore à ma portée; du moins pas à la vitesse à laquelle il faudrait la boucler lors d'une cyclo... En arrivant à proximité du barrage, j'aperçois beaucoup de familles ayant profité de cette belle journée pour déplier la table de camping ou garer le camping-car à proximité du rivage. Mais où est donc passée ma petite femme ? Elle m'a bien indiqué qu'elle se trouvait dans un virage de la départementale et je suis presque arrivé sur la route d'Ouroux. Ha ! Je reconnais le scenic et ma puce assise en tailleur sur une couverture sous le soleil. Je vais enfin pouvoir m'hydrater et casser la croûte !

Nous partageons les instants que nous avons vécus pendant ces deux premières heures. Elle qui a peur de la moindre araignée m'avoue s'être retrouvée nez à nez avec une couleuvre jaune et verte, m'indiquant un endroit se situant à un peine 1 mètre de la couverture. Elle qui aime le Canada et la nature sauvage, la voila servie !... Je lui fais part de ma traversée de paysages magnifiques dans le massif, insistant bien sur l'absence de plat depuis une 20e de kilomètres.
Elle confirme aussi que nous avons déjà campé 3 jours aux alentours d'Ouroux-en-Morvant, quelques années auparavant, avec nos amis proches (Vincent, mon compagnon de route). Je l'interroge sur la fameuse montée d'Ouroux, ne sachant pas trop à quoi m'attendre. A la vue de son petit sourire énigmatique, je devine que l'ascension ne sera pas de tout repos et elle m'avoue ne pas avoir été très rassurée dans la descente en voiture (gloups !). Quelques photos, une Vichy et des rillettes plus tard, je remonte sur le vélo et consulte le compteur : 28 de moyenne. Je suis moyennement satisfait, mais relativise la performance : j'ai du souvent m'arrêter pour regarder mon imprimé, voire rebrousser chemin sur quelques mètres. Le plus dur restait encore à venir. Malencontreusement, j'enclenche la touche 'stop' de mon Polar et arrête net l'enregistrement des statistiques. Dommage, la sortie s'est de toute manière menée en deux étapes.


D'ailleurs, je rédigerai la seconde plus tard !





samedi 16 août 2008

Le plat... c'est facile !

Cette constatation a beau être évidente, c'est le premier sentiment qui vient à l'esprit après avoir bouclé le circuit de 106 km de la 'Jeff'. Après avoir réalisé près de 5000 km d'entrainement dans le Loiret, je me dis que le même kilométrage en bourgogne ne doit pas aboutir au même résultat. Pour l'heure, je suis assez fatigué. Je prendrai le temps plus tard pour faire un petit compte rendu de la sortie avec quelques photos.

Bilan rapide : 120 km au lieu des 106 initialement prévus (pas facile de s'orienter dans une région inconnue), ~27 km/h de moyenne, ~1600 m+, peu (trop peu) de plat. Un excellent souvenir de la montée d'Ouroux-en-Morvan ainsi que la cote de Plainefas.

Merci à ma puce pour m'avoir réservé un beau ravitaillement sous le soleil, avoir su faire face seule à un serpent local et nous ramener, malgré la fatigue, à la maison.

mercredi 13 août 2008

Dernière grosse sortie

Je profite du weekend du 15 aout pour effectuer une dernière grosse sortie en moyenne montagne, dans le Morvan, avant ma première cyclosportive (la Laurent Desbiens).

Si le temps le permet, j'envisage d'effectuer les 106 kms de la cyclo 'la Jean François Bernard', seul, samedi prochain.

Les 1450m de dénivelé positif devraient servir de dernier test pour ma préparation au Cht'i bike tour. Voici mon plan de route prévisionnel (scan de carte, tracé sous photoshop et denivelé exporté en GPX sous openrunner puis dessiné sous www.gpsvisualizer.com) :


lundi 28 juillet 2008

Sortie en foret de Troncais

Dimanche matin,

Après le contre la montre qui s'est déroulé sous une chaleur pesante, nous avons RDV
ce dimanche à 12H00 à Chateuneuf sur cher. Cela laisse donc plus de 3H pour visiter les
routes vallonnées du Cher.

Au programme, une bonne centaine de kilomètres, avec 1, voire 2 montées de la fameuse
cote de Meillant : environ 2kms de montée à 7% de moyenne en passant par le fer à cheval,
ou moins d'1 km a 12% par la vieille montée. Je décide donc de commencer par le coté dur :
12% en 34x21 à ~15 km/h. Puis environ 75 kms très vallonnés traversant la foret de Tronçais,
avec de belles descentes à plus de 65 km/h. De retour à St Amand, j'emprunte les quelques
lacets de la montée de Meillant : 2 kms en 34x15/17 à ~20 km/h. La fin du parcours, vers
Chateuneuf, ne présente pas trop de difficultés.

12h30. Aurélie me retrouve en voiture, rassurée malgré mes 15 minutes de retard.
Nous passons à table pour déguster côtelettes et merguez.

Sortie de 170 km entre Donnery et St Amand Montrond

Dans le cadre de mon entrainement pour le ch'ti bike tour du 23 aout prochain, j'avais plannifié une longue sortie de plus de 150 kms fin juillet. Le contre la montre du tour de france rendant visite au grand pere de ma femme, j'ai decidé de descendre la veille de l'epreuve sur St Amand Montrond...

Journée légèrement couverte le matin, 18° au départ, 8H00.



















Les premiers 120 kms a 30 moyenne à travers le Sancerrois, avant de rejoindre
Aurelie et les beaux parents à Brecy.

Un petit cliché des vignes en passant...





La descente sur St Amand dans les derniers kilometres, dans le 'Fer à cheval', m'incite à revenir faire la descente de 12%dans .. l'autre sens le dimanche matin.

Bilan, 170 kms au compteur, 3 bidons et 1 vichy avalés, 2 gels energetiques consommés.
Heureux d'arriver dans un état de fatigue pas trop prononcé...


Samedi, nous avons assisté au contre la montre. Il est toujours impressionant de voir
débouler des coureurs à presque 70 km/h sur la ligne d'arrivée. J'ai une 50e de clichés,
dont une assez réussie de Chavanel.



Le ch'ti graphique de l'etape :