Analyse d'une défaillance

Le 28 décembre dernier, au retour de ma semaine de ski de fond, j'étais parti m'entrainer avec le club le dimanche matin. Malgré une température assez basse (-4°c), nous sommes partis sous un ciel découvert.

Vent de face, nous alternons les relais sur les 30 premiers kilomètres à bon train.

Cependant, au bout de 40 kilomètres, je suis pris d'une grande fatigue et incapable de suivre le groupe, obligé de rentrer tranquillement à la maison en compagnie de Philippe (merci à lui !).

Après quelques lectures d'articles de F.Grappe, je reviens sur les courbes de cette sortie pour trouver une explication :

Sur la première partie de la sortie, je me souviens être revenu souvent en tête de groupe pour prendre des relais assez long face au vent. En analysant les durées passées dans les différentes zones d'effort de l'échelle ESIE, on obtient la répartition suivante :


Plus particulièrement, on constate plus de 20 minutes passées au dessus du seuil anaérobie en zone 4. Cette valeur est de loin supérieure à celles de toutes les autre sorties sur la fin d'année. Selon F.Grappe, l'épuisement du cycliste est importante à partir de 20 minutes dans cette zone et impose une récupération de l'ordre de 12 à 36H. Cela correspond exactement à ce qui s'est déroulé ce jour la.

Moralité, il faut faire très attention au temps passé dans chaque zone d'effort durant l'exercice. Pour cela, le CS600 se révèle être un très bon outil et permet d'évaluer la réserve d'énergie disponible pour terminer une séance d'entrainement ou une cyclo.