lundi 20 avril 2009

La Look 2009 - Master (1ère partie)


Pour ma seconde cyclosportive de l'année (et la 3ème de ma courte expérience), j'avais choisi la Look, à Nevers. Elle présente un dénivelé similaire à la Coulainaise pour une distance sensiblement plus élevée (1600m+ pour 160 kms). Parrainée cette année par Bernard Hinault, cette épreuve acceuille quelques célébrités (L.Jalabert, P.Belmondo, G.Holtz, E.Boyer...).

En compagnie de Philippe et de ma petite épouse, nous avons donc pris la route de Marzy le samedi après-midi. Une fois sur place, nous nous sommes installés dans un superbe gite à moins de 5 kilomètres du départ.

Profitant des derniers rayons de soleil, nous sommes partis en reconnaissance de la fin du parcours autour de Marzy, sur 40 kms, guidé par le GPS géonaute dans lequel j'avais téléchargé l'itinéraire. Après une bonne douche et une excellente pizzeria dans le centre ville, nous réglons les réveils sur 7h00 pour le jour tant attendu.

Dimanche matin, 8H00.

Philippe et moi quittons le gite à vélo pour rejoindre la ligne de départ située au coeur du parc Roger Salengro. Aucun risque de se perdre sur les quelques kilomètres nous séparant du lieu : nous n'avons qu'à suivre les quelques cyclistes empruntant la route menant au coeur de l'événement.

Sur place, nous somme rapidement rejoints par Romain et Loïc, coursiers du BSDHC. Romain, notre champion, annonce la couleur et va jouer les premières places (avec succès !). Je décide de rester dans la roue de Philippe sur la première heure de course et ... d'improviser ensuite selon les sensations.

Les minutes s'écoulent dans le sas et nous commencons à nous refroidir. Déjà 10 minutes de retard sur l'horaire prévu; finalement les organisateurs de la Coulainaise étaient plutot ponctuels...

8H40, une sirène annonce enfin le début de l'épreuve. Comme d'habitude nous avançons au pas sur les premières dizaines de mètre, hésitant à enclencher les pédales automatiques. Le départ fictif nous emmène pendant 6 kilomètre à travers les rues sinueuses de Nevers à 29 km/h de moyenne. Etrangement, le chrono continue à tourner pendant les 5 minutes d'attente du départ réel. De plus, nous nous situons face à un rond point qui n'arrange pas vraiment la sécurité du début de course !

Cette fois-ci les fauves sont lachés ! Le coeur monte progressivement au voisinage du seuil au grès des relances et premières petites bosses. Toujours aux côtés de Philippe, les 8 premiers kilomètres sont avalés à 36 de moyenne avant la première chute. D'après Romain, qui était alors aux premières lignes, quelques dizaines de gars étaient à terre. Nous déchaussons donc dans la descente de Sauvigny les bois. Cet arret forcé nous coupe un peu les jambes et je m'efforce de relancer la machine dans la pente qui se dessine juste derrière le lieu de l'incident.



Pendant les 50 premiers kilomètres, nous nous situons dans un groupe d'une bonne cinquantaine de coureurs. Nous roulions à bon allure lorsqu'une détonation se produisit sur ma gauche. Un coureur malheureux avait éclaté sa chambre à air (certainement en latex) et tentait tant bien que mal de s'arreter, la jante rabotant le bitume...

Nous roulons à 36 de moyenne et, bien au chaud dans les roues, je me dis que la course serait plutôt agréable si j'arrivais à garder ce rythme.

Malheureusement, nous avions depuis quelques kilomètres en ligne de mire un groupe d'une cinquantaine de coureurs dans lequel se trouvait Loïc. Les hommes de tête de notre groupe ont donc haussé le rythme et un trou s'est formé devant le cycliste me précédant, me séparant de mon compagnon de route. J'ai fait l'effort pour récoller mais en dépensant une fois de plus un peu trop d'énergie dans l'aventure. Je vois le peleton s'éloigner inéxorablement emmenant Philippe et mes espoirs de course 'tranquille'.

Je laisse donc filer pour de bon ce groupe pour attendre 4 autres coureurs que j'aperçois au loin. Lorsque j'intègre ce paquet, un panneau annonce le premier ravitaillement et la silhouette de Philippe se dessine à quelques centaines de mètres. Quel gars sympa ce chef des 'clubiens' ! Malheureusement, je sens que les jambes vont être un peu faibles pour le suivre dans les quelques bosses qui vont suivre, et plus particulièrement la montée du relais télécom...

[à suivre]

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