jeudi 1 octobre 2009

Témoigagne

"J'ai débuté le vélo en temps que sport à l'adolescence. Tout d'abord avec un cadre junior, acheté d'occasion, dont les autocollants eraflés n'exprimaient plus la marque du fabricant; puis avec le 'Bertin' de mon père qui s'était déjà frotté à quelques cols par le passé. A 18 ans, après 2 mois de boulot d'été, je m'offrais mon première vélo neuf : un acier neuf vitesses équipé en Campagnolo. Ce vélo m'a accompagné pendant 5 ans, jusqu'à la fin de mes études où le vélo a peu à peu laissé sa place à d'autres occupations.

A 31 ans, je décide de me remettre au sport et mon choix se porte naturellement sur le vélo. Je ne me doutais pas à l'époque des implications d'une telle décision et des moments intenses que j'allais vivre par la suite. Rapidement, je n'ai plus qu'un objectif : 'progresser'. J'accumule les heures de selles sur mon vieil acier et au bout de 6 mois, je casse la tirelire pour un superbe vélo carbone. Ma formation scientifique m'incite à accumuler les lectures sur les méthodes d'entrainement et appréhender les outils utiles à la gestion de l'effort.

Une page se tourne lorsque je rencontre 'les clubiens', le groupe de cyclosportifs avec qui je roule maintenant. Ils m'ont fait découvrir la pratique de ce sport en équipe. En leur compagnie, je ne conçois plus le cyclisme comme un loisir solitaire mais comme
support à de grands moments d'amitiés.

On est sur le vélo comme on est dans la vie ! Généreux ou profiteur, prudent ou téméraire. J'aime ce sport car tout effort est payant. L'échec rend humble et le succès euphorique. J'aime le cyclisme car il permet à la fois de relever des défis personels et de vivre de grandes aventures humaines..."

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Très joli témoignage. Je me retrouve complètement dans bon nombre de vos propos. J'aime particulièrement votre comparaison entre le comportement sur un vélo et dans la vie. Je n'y avais jamais pensé auparavant, mais je trouve ça assez juste.

Bonne continuation

Franck Pélissier